27 juillet 2010
DEMANDES de SCANNERS ou d' IRM EN URGENCE
En dehors des horaires de garde et devant l'inflation devenue quasiment ingérable des demandes en urgence d'examens IRM et Scanners, nous sommes obligés de modifier le mode de transmission de telles demandes. Cette nouvelle procédure n'est pas une invention gonessienne : Elle est déjà appliquée dans de nombreux établissements hospitaliers équivalents.
Le système de la prescription téléphonique ne convient plus. Les radiologues ne peuvent plus à la fois surveiller, interpréter les examens (programmés et en urgence) et répondre en permanence au téléphone. Les manipulateurs sont dans la même difficulté technique et ne peuvent se substituer au médecin dans la gestion d'une demande médicale estimée urgente. Par ailleurs, l'expérience nous montre que la transmission téléphonique des détails importants d'une demande par des intermédiaires non médicaux conduit régulièrement à une mauvaise appréciation des pathologies recherchées, du bon choix de l'exploration, de sa faisabilité et du degré d'urgence.
Pour ces raisons, dorénavant la procédure à appliquer en semaine et en activité de jour, de 08 heures 00 à 18 heures 00, est la suivante :
- appel téléphonique préalable indispensable au scanner ou à l'IRM annonçant la transmission immédiate d'une demande urgente par Télécopie.
- une demande d'IRM ou de Scanner est complètement, lisiblement et correctement rédigée (avec, entre autres, les données biologiques indispensables, le mode de perfusion, le numéro de poste demandeur pour rappel, etc…) puis transmise par Télécopie au secrétariat d'accueil en sous-sol de l'Imagerie (Fax : poste 2356).
Il est bien entendu que ce n'est qu'après avoir pris connaissance de la demande ainsi faxée que le radiologue pourra valider ou non la demande et faire transmettre la réponse.
Exception : le scanner encéphalique en urgence dans le cadre de la procédure conventionnellement déclarée : "Urgence Neuro-Vasculaire" ; dans ce cas, la transmission demeure téléphonique…
Si les demandes deviennent correctement établies et ainsi transmises, cette procédure
permet très certainement d'améliorer la prise en charge des urgences d'imagerie.
Alain Delafolie
